vendredi 10 février 2023

Hahn (Reynaldo)

 

Reynaldo Hahn


Reynaldo Hahn


Reynaldo Hahn, né le 9 août 1874 à Caracas et mort le 28 janvier 1947 à Paris, est un compositeur, chef d'orchestre, chanteur et critique musical français d'origine vénézuélienne.

Reynaldo Hahn est né d’un père issu de la bourgeoisie juive de Hambourg et d’une mère vénézuélienne. La famille s’installe à Paris en 1878, alors que Reynaldo a trois ans, et fréquente les milieux les plus en vue de la capitale. Très rapidement, l’enfant montre des dons musicaux hors du commun et compose quelques-unes de ses mélodies les plus célèbres avant même sa quinzième année. 

Élève de Théodore Dubois et surtout de Jules Massenet, il est tôt remarqué par ce dernier dont il restera l’un des disciples favoris.

Dans les salons parisiens les plus huppés (chez la princesse Mathilde, la comtesse de Guerne ou chez Madeleine Lemaire), Reynaldo Hahn chante ses mélodies en s'accompagnant au piano. Il s'illustrera brillamment dans ce genre musical durant la première partie de sa vie. Il rencontre de grands noms comme Stéphane Mallarmé ou Edmond de Goncourt. 

Chez Madeleine Lemaire, en 1894, alors qu'il est invité pour chanter "Les Chansons grises", il fait la connaissance de Marcel Proust dont il devient l'ami, et l'amant, jusqu'en 1896. Il entretiendra une amitié avec l'écrivain jusqu'à la mort de celui-ci.

Ses œuvres sont régulièrement exécutées, tels les opéras "L’Île du rêve" (1898), "La Carmélite" (1902), le ballet "La Fête chez Thérèse" (1907), créés à l’Opéra-Comique, ou l’oratorio "Prométhée triomphant" donné en 1908 aux Concerts Lamoureux. 

Naturalisé français en 1907, Reynaldo Hahn est mobilisé en 1914 ; les années qu’il passe au front le marqueront profondément, même si son désarroi n’apparaît qu’en filigrane dans la musique qu’il écrit durant ce temps d’épreuves. 

Durant la période de l’entre-deux guerres il compose plusieurs œuvres symphoniques, de la musique de chambre, l’opérette "Ciboulette", qui remporte un triomphe en 1923, collabore avec Sacha Guitry pour les comédies musicales "Mozart" et "Ô mon bel inconnu", et fait représenter en 1935, au Palais Garnier, l’opéra "Le Marchand de Venise". 

Parallèlement à son activité de compositeur, il poursuit une carrière de chef d’orchestre et dirige à l’Opéra de Paris ainsi qu’au Casino de Cannes  dont il élève singulièrement le niveau des représentations. 

Il fut directeur de l'orchestre du Casino de Deauville de 1925 à 1929, une rue de Deauville porte d'ailleurs son nom.

Les origines juives de Reynaldo Hahn le contraignent à quitter Paris en 1941 pour s’installer à Toulon, puis à Monte-Carlo. De retour dans la capitale en février 1945, il est élu membre de l’Institut, puis nommé directeur du Théâtre National de l’Opéra où il conduit notamment des représentations de quelques opéras de Mozart dont il est depuis longtemps un fervent interprète. 

Gravement atteint dans sa santé, il meurt à Paris, le 28 janvier 1947.

Il est caricatural de ne considérer Reynaldo Hahn que comme le compositeur de quelques mélodies célèbres et d’une opérette à succès intitulée "Ciboulette". L'appellation qui lui colle à la peau de "compositeur de la Belle Epoque" est très réductrice. 

Hahn est bien davantage que tout cela, et une écoute approfondie de son oeuvre révèle des trésors cachés et une grande profondeur. Auteur caméléon, il est à l’écoute d’une période qui connut les bouleversements esthétiques peut-être les plus radicaux de l’histoire de la musique.

Reynaldo Hahn laisse environ 150 œuvres musicales dans tous les genres. Je vous ai concocté une petite anthologie en 10 œuvres que j'ai classées chronologiquement.



1892 - L'Heure exquise, extraite du cycle Les Chansons Grises



"Les Chansons grises" constituent le premier des sept cycles importants de mélodies de Reynaldo Hahn. Elles tiennent une place remarquable dans la production musicale de ce compositeur : tout en réunissant de façon cohérente sur le plan littéraire sept poèmes de Paul Verlaine n’appartenant pas à un même recueil, elles s’illustrent par une unité musicale prouvant la maturité artistique et la maîtrise technique d’un jeune compositeur âgé seulement de dix-sept ans. 

C'est en interprétant "Les Chansons grises" chez Mme Lemaire au printemps 1894, que Reynaldo Hahn fait la connaissance de Marcel Proust qui était aussi invité à cette réception musicale.

J'ai sélectionné pour commencer cette anthologie une des mélodies les plus célèbres de Hahn, "L'heure exquise". Cette mélodie, initialement pour voix et piano, est souvent interprétée par un instrument soliste et le piano. En l'occurrence, j'ai choisi une version pour violon et piano interprétée par Maria et Nathalia Milstein. 

Cette pièce est extraite d'un album intitulé "La Sonate de Vinteuil", du nom d'un compositeur imaginaire, inventé par Marcel Proust dans son cycle de romans "A la recherche du temps perdu". "La Sonate de Vinteuil" représente une énigme car on ne sait toujours pas avec exactitude quelle oeuvre a servi de modèle à Proust, si tant est que Proust se soit inspiré d'une (ou de plusieurs) œuvres existantes.

Voici, pour commencer, "L'Heure exquise" interprétée par Maria Milstein au violon et Nathalia Milstein au piano.



Et, comme la version originale est pour voix et piano, je ne pouvais manquer de vous la faire écouter ainsi. Voici l'interprétation d'Héloïse Koempgen-Bramy (soprano) et Gilles Nicolas (piano).





1898 - L'Ile du rêve



Les opéras trop brefs de la fin du XIXème siècle sont complètement passés à la trappe. Mais, grâce au Palazzetto Bru Zane qui s'intéresse à la musique française romantique de la fin du XIXème siècle, on peut enfin redécouvrir cette pépite composée par Reynaldo Hahn alors que celui-ci n'a que 24 ans.

Hahn écrit cet opéra inspiré du "Mariage de Loti" de Pierre Loti, sur un livret de Georges Hartmann et André Alexandre. Il s'agit d'une oeuvre romantique sur un sujet exotique: les amours malheureuses d'une jeune tahitienne (Mahénu) avec un militaire français (Georges de Kerven, dit Loti). Il s'agit d'un sujet très à la mode à l'époque et qui a donné d'autres œuvres fameuses telles que Madame Butterfly de Puccini ou Lakmé de Delibes. 

L'opéra est en trois actes et dure une heure environ. On notera que le troisième acte fut composé durant l'été à Villers-sur-Mer où il séjourna en 1892.

L'album publié par le Palazzetto Bru Zane est dirigé par un habitué des réalisations de cet éditeur, il s'agit d'Hervé Niquet. Il est à la tête du Münchner Rundfunkorchester. On remarque dans la distribution Hélène Guilmette dans le rôle de Mahénu et Cyrille Dubois (le merveilleux interprète des mélodies de Fauré) dans le rôle de Loti.

Je vous ai sélectionné trois extraits qui montrent la belle maîtrise de Hahn en ce qui concerne les couleurs de l'orchestre et l'utilisation des voix.

Acte 1: O pays de Bora-Bora.



 Acte 3: Prélude et Chœur. Tihi 'ura teie.



Acte 3: Non, Mahénu ...





1905 - Pavane d'Angelo



S'il est un domaine où Reynaldo Hahn a donné la pleine mesure de son talent et de son exquise sensibilité, c'est bien la musique pour piano. C'est là que l'on retrouve à mon avis les pièces intimistes les plus profondes et les plus originales, et même si l'on sent parfois l'influence de Chopin, le style de Hahn reste très personnel. Il faut également reconnaître l'extrême précocité du compositeur puisqu'il écrit ses premières pièces dès l'âge de huit ans.

J'ai sélectionné ce merveilleux coffret interprété par Alessandro Deljavan qui nous livre, en 4 CDs, l'intégrale de la musique pour piano de Hahn.

La première pièce que j'ai sélectionnée est une Pavane composée en 1905 et dédiée à son amie Sarah Bernhardt à l'occasion de la reprise de la pièce de Victor Hugo "Angelo, tyran de Padoue". Il s'agit pour moi du plus beau morceau pianistique de Hahn par sa délicatesse et son côté archaïsant.



En 1915, Hahn réalise "Les jeunes lauriers", une marche enjouée qui rappelle Schubert. Elle est donnée aux bénéfice des soldats du 31ème régiment d'infanterie pendant la première guerre mondiale.



Hahn a également composé de nombreuses valses. Voici "Ninette" qui fait partie des "Premières Valses" composées en 1898. Une courte pièce qui déborde de dynamisme.



Composé en 1912, le cycle "Le Rossignol éperdu" est certainement l'oeuvre pianistique la plus ambitieuse et la plus personnelle de Hahn. Le cycle comprend 53 poèmes distribués en quatre parties intitulées respectivement: Série I, Orient, Carnet de Voyage et Versailles. Il s'agit d'une sorte de journal intime en musique dans lequel Hahn se livre tout entier et partage ses souvenirs de voyage, son émotion devant la nature et son amour pour la France.

J'ai choisi le morceau qui se trouve dans la série "Orient" et qui s'intitule "Rêverie nocturne sur le Bosphore" qui évoque les paysages que l'on voit depuis Istanbul.



On termine avec un morceau extrait des "Portraits de Peintre". Composé en 1894, ce cycle de 4 pièces illustre 4 peintres et était supposé accompagner des poèmes de Marcel Proust. Hahn aime tous les arts, et en particulier la peinture. J'ai choisi le portrait d'Antoine Watteau où le piano du compositeur se fait chatoyant de couleurs.





1916 - À Chloris



La beauté éminemment française des mélodies de Reynaldo Hahn réside dans leur charme tempéré d’un esprit classique. On l’entend clairement dans "À Chloris" (1916), pastiche néo-baroque dans le style d’un air expressif, sur des paroles du poète du XVIIème siècle Théophile de Viau.

J'ai sélectionné la version interprétée par Véronique Gens (soprano) et Susan Manoff (piano). La distinction et la diction de Véronique Gens font merveille dans ce répertoire.



Une version au disque c'est bien, mais une version live c'est mieux, surtout quand la chanteuse est la lumineuse Lea Desandre. Voici donc une autre version du sublime "À Chloris".



Revenons à l'album de Véronique Gens, j'ai également choisi le morceau "Néère" extrait des "Etudes Latines" (1910) et qui donne son titre à l'album. Une pièce mélancolique tirée des "Poèmes antiques" de Leconte de Lisle.



On termine avec "Pholoé", toujours tiré des "Etudes Latines".





1922 - Quintette avec Piano



Composée entre 1917 et 1922, la partition est publiée l'année suivante par les éditions Heugel. L’œuvre est créée le 28 novembre 1922 à Paris, salle Gaveau, par les interprètes Magda Tagliaferro, Jules Boucherit, Jacques Gasselin, Oscar Englebert et Gérard Hekking à la Société philharmonique de Paris.

Le quintette est en trois mouvements :
  • Molto agitato e con fuoco en fa dièse mineur, mouvement à "l'élégante franchise rythmique" ;
  • Andante (non troppo lento) en mi majeur, mouvement à la "pénétrante mélancolie" ;
  • Allegretto grazioso en fa dièse majeur, à deux temps (noté alla breve), mouvement plein de verve avec ses "rentrées ingénieusement ménagées et qui se termine en strette d'un dynamisme irrésistible".

J'ai sélectionné la version du Quatuor Tchalik et Dania Tchalik au piano. L'album nous permet d'entendre en outre les deux quatuors à cordes de Hahn.

Voici le premier mouvement du quintette dans une version live du Quatuor Tchalik et Dania Tchalik.




1923 - Ciboulette




Ciboulette est une opérette en trois actes, sur un livret de Robert de Flers et Francis de Croisset, créée le 7 avril 1923 au théâtre des Variétés à Paris.

Il s'agit sans doute de l'oeuvre lyrique la plus connue du compositeur, mais qui ne représente que le versant mondain de son auteur, ce qui a entraîné une vision déformée de celui-ci, car même s'il ne faut pas négliger cet aspect, comme on le voit cela n'est pas représentatif de toute l'oeuvre du compositeur.

Reynaldo Hahn avait un talent particulier pour trousser de jolies mélodies, il ne s'en prive pas dans cet opérette, dont voici l'argument:

En 1867 à Paris, une jeune maraîchère, Ciboulette, se fait prédire un magnifique mariage, mais la prédiction ne peut se réaliser que dans des circonstances farfelues. Elle rencontre un riche jeune homme, Antonin de Mourmelon. Elle le rencontre à nouveau, dans les circonstances décrites, mais Antonin la quitte pour une ancienne maîtresse, Zénobie. Présentée au compositeur Olivier Métra, Ciboulette devient ensuite une chanteuse vedette sous le nom de Conchita Ciboulero. Elle finit par épouser Antonin de Mourmelon.

J'ai sélectionné la version, disponible uniquement en Blu Ray et DVD, interprétée par Julie Fuchs dans le rôle de Ciboulette et dirigée par Laurence Equilbey.

Voici quelques extraits.

L'air "Moi, j'm'appelle Ciboulette" par Julie Fuchs.



Le duo "Nous avons fait un beau voyage" par Julie Fuchs et Jean-François Lapointe.



Le finale de l'opérette donné aux Chorégies d'Orange.





1927 - Concerto pour violon



S'il est une oeuvre de Reynaldo Hahn qui est restée méconnue, c'est bien ce concerto pour violon: il faut en effet attendre 2016 pour avoir le premier enregistrement mondial de cette oeuvre et quand on l'écoute cela semble assez incompréhensible. Il faudrait arrêter avec cet ostracisme et jouer plus souvent ce compositeur au concert!

Le concerto fut écrit vraisemblablement au cours des années 1926-1927 et dédié au violoniste Jules Boucherit. Il s'agit d'une oeuvre remarquable de solide facture aux superbes envolées.

Il est en 3 mouvements:
  • Décidé: Le premier thème est volontaire, le second est interrogateur. Le développement fait appel à un thème jazzy avec une grande importance accordée aux cuivres.
  • Chant d'amour - Souvenir de Tunis. Indiqué "Lent et calme", le mouvement est très tranquille.
  • Lent (récitatif). Vif et Léger: le concerto se termine dans une atmosphère de fête.
Voici donc la version de ce concerto par Denis Clavier au violon, l'Orchestre Philharmonique de Lorraine est dirigé par Fernand Quattrocchi.


 


1931 - Concerto pour piano




Le concerto pour piano de Reynaldo Hahn n'est guère plus gâté, restant très rare au disque. Heureusement, il figure en bonne place dans ce joyau qu'est l'album de Shani Diluka, une pianiste française d'origine srilankaise. 

Intitulé "The Proust Album", il est, comme son nom l'indique, consacré aux compositeurs qui étaient appréciés par l'auteur de "A la recherche du temps perdu". 

On retrouve également dans cet album un superbe Nocturne, qui selon Shani Diluka, pourrait parfaitement être une illustration de la fameuse "sonate de Vinteuil".

Quant au concerto, il fait appel à une redoutable virtuosité et à une belle volubilité des harmonies. L'Orchestre de chambre de Paris, sous la direction d'Hervé Niquet nous livre une version qui fait honneur au tapis mordoré des sons voulus par Hahn.

Le concerto qui fut dédié à la pianiste Magda Tagliaferro est en trois mouvements:
  1. Improvisation: Modéré très librement
  2. Danse: Vif
  3. Rêverie, Toccata et Finale: Lent – Gai, fortement rythme, pas trop vite – Allegro
Le voici interprété souverainement par Shani Diluka.

I. Improvisation.



II. Danse.



III. Rêverie, Toccata et Finale.





1933 - Ô mon bel inconnu



"Ô mon bel inconnu" est une comédie musicale donnée en 1933 pour la première fois au Théâtre des Bouffes-Parisiens à Paris composée par Reynaldo Hahn sur un livret de Sacha Guitry.

Voici un résumé de l'intrigue:

Dans une boutique de chapelier, Prosper Aubertin, honnête commerçant, vend des chapeaux, assisté de sa femme Antoinette, de sa fille Marie-Anne et de sa bonne Félicie. L'existence n'est pas bien drôle, parmi tous ces chapeaux... Aussi la famille Aubertin passe son temps à se disputer et à s'ennuyer. 

Le brave chapelier commence à rêver d'aventures: il fait paraître dans un journal une annonce : "Monsieur, célibataire, désire trouver âme sœur." 

Il reçoit cent cinquante réponses. Mais deux lettres lui arrachent des cris de surprise et d'indignation : elles sont l'une de l'écriture de sa femme, l'autre de celle de sa fille. Puis, il réfléchit et s'attendrit. 

Afin de les piéger il organise un séjour à Biarritz dans une belle villa où viennent sa femme, sa fille et sa bonne. Au final, la bonne échoit à M. Victor, le propriétaire de la villa. Celui-ci ramène la femme d'Aubertin dans le droit chemin. Quand à la fille de Mr Aubertin, on lui fera croire que c'est un charmant jeune homme, qui l'avait remarquée dans la boutique paternelle, qui lui a écrit à la poste les lettres qui l'ont fait rêver. Tout rentre dans l'ordre.

C'est à nouveau le Palazzetto Bru Zane qui nous permet d'entendre cette oeuvre dirigée par Samuel Jean, avec Véronique Gens dans le rôle d'Antoinette, Olivia Doray est Marie-Anne, Éléonore Pancrazi est Félicie et Thomas Dolié joue Prosper Aubertin.

Voici quelques extraits de cette oeuvre légère et comique.

Acte I: Ouverture.



Acte I: V. Duo. "Mais ! vous m'avez pincé le derrière !"



Acte II, Premier tableau: I. Entracte



Acte II, Second tableau: II. Trio. "Ô mon bel inconnu"




1944 - Concerto Provençal



On termine cette anthologie avec le Concerto provençal. C'est l’une des dernières œuvres de Reynaldo Hahn, qui a sans doute été composée autour de 1944. 

Il connaît une création radiophonique sur les ondes de la Radiodiffusion Française, le 30 juillet 1945, sous la direction d’André Girard ; la première exécution publique a lieu à Paris, le 7 avril 1946, sous la direction de Fernand Oubradous, qui en assure dans la foulée l’enregistrement pour les disques La Voix de son Maître. 

Il s’agit d’un concerto grosso faisant dialoguer un ensemble d’instruments à vent (flûte, clarinette, basson et cor) avec un orchestre à cordes, chacun de ses trois mouvements évoquant un arbre caractéristique de la Provence.

Les 3 mouvements sont:
  1. Sous les platanes
  2. Sous les pins
  3. Sous les oliviers
J'ai sélectionné un album de l'Ensemble Initium qui nous offre un panorama complet de la musique pour orchestre de chambre de Reynaldo Hahn.

Voici le troisième mouvement du concerto provençal: "Sous les oliviers". Une pièce enjouée où les instruments à vent ont la vedette.





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