mercredi 5 août 2020

Kate Bush - Seconde Partie: de 1989 à 2016

Kate Bush


Kate Bush - Seconde Partie


Voici la seconde partie de l'article consacré à Kate Bush, dans laquelle j'explore la période de 1989 à 2016, date de la parution de son dernier album.

Si, comme moi, vous avez suivi Kate Bush depuis ses débuts, il se peut que vous soyez moins familiarisé avec la partie récente de sa carrière où ses parutions discographiques se sont faites plus rares.

Néanmoins, il faut noter que Kate Bush n'arrête pas de se renouveler, sa musique reste très riche et variée, sa voix est devenue un peu plus grave, et sur ses derniers albums sa musique est devenue plus complexe, avec de longues plages plus proches du rock progressif.


The Sensual World (1989)



The Sensual World est le sixième album studio de Kate Bush. Pour cet album, elle fait appel à une kyrielle de grands musiciens tels que Alan Stivell et le Trio Bulgarka. Ce trio est constitué de trois chanteuses bulgares dont les voix ajoutent du mystère aux chansons de Kate Bush. On note également la présence de pointures telles que David Gilmour, son mentor, ou Michael Kamen qui s'occupe des arrangements orchestraux.

Dans le titre "The Sensual World", Kate Bush a adapté le monologue de Molly Brown, le dernier passage du roman Ulysse de James Joyce. N'ayant pas obtenu de la part des héritiers de James Joyce l'autorisation d'utiliser le texte original, Kate Bush a du réaliser ses propres paroles. Le morceau joue sur la sensualité et sur le folklore irlandais avec l'utilisation de la cornemuse irlandaise (appelée aujourd'hui uilleann pipes).



La chanson "This Woman's Work" que Kate Bush avait réalisé pour le film "La Vie en plus" (1988) a été rééditée pour cet album. Il s'agit d'une chanson très émouvante qui décrit les angoisses d'un futur père quand il apprend, alors que sa femme va accoucher, que la naissance du bébé ne se présente pas bien.

Kate Bush s'accompagne uniquement du piano et il s'agit certainement d'une des plus belles ballades de la chanteuse.



The Dreaming (1990)


L'album suivant est certainement le plus complexe, le plus débridé et le plus original de la chanteuse. Il est assez mal reçu lors de sa sortie, cela est certainement du à son style avant-gardiste. Toujours est-il qu'il est considéré aujourd'hui par de nombreux fans comme le sommet de son art.

Pour commencer, j'ai sélectionné un des morceaux les plus dynamiques et rythmés de Kate Bush, bien loin des ballades et des chansons douces auxquelles elle nous avait habitué: "Sat in your Lap":



La chanson suivante pourrait être qualifiée d'un style "world music", en effet elle fait appel à des percussions et à un instrument typiquement aborigène, le didgeridoo. Ce titre évoque la destruction des habitats aborigènes d'Australie.

La tenue de Kate Bush dans le clip m'a toujours fait penser aux costumes des Fremen dans le film "Dune" de David Lynch.



The Red Shoes (1993)



Kate Bush va mettre plusieurs années pour réaliser cet album car à cette époque elle connaît de nombreux soucis. Cet album est souvent considéré comme le plus faible de l'artiste, personnellement je ne partage pas totalement ce jugement. Je trouve que, malgré le reproche fait d'une production clinquante à l'américaine, il y a un renouvellement intéressant du style. 

De plus Kate Bush fait appel à des musiciens célèbres. Outre le trio Bulgarka que l'on retrouve sur plusieurs titres, Kate Bush a invité Gary Brooker (du groupe Procol Harum), Eric Clapton, Jeff Beck et Prince.

Dans cet album Kate Bush sort plusieurs morceaux festifs et rythmés. J'en veux pour exemple le premier titre sélectionné "Rubberband Girl". Il s'agit simplement, comme le dit Kate Bush, d'une bête chanson pop.



La suivante est encore plus festive et déjantée, sur un rythme de calypso, Kate Bush y piétine des fruits (que l'on retrouve sur la pochette intérieure du CD): "Eat the Music".



Enfin, voici une chanson très intéressante "Why Should I Love You ?", puisqu'elle permet d'entendre, sur une rythmique funk, le trio Bulgarka et Prince.



Aerial (2005)


Il faut attendre 12 ans avant l'album suivant. Celui-ci est un double album, qui suit la même logique que l'album "Hounds of Love": des morceaux indépendants sur le premier CD intitulé "A Sea of Honey", et une sorte de concept-album pour le second CD intitulé "A Sky of Honey".

Le titre le plus célèbre de l'album est "King of the Mountain", un hommage à Elvis Presley. A noter que Kate Bush apparaît très peu dans les clips de l'album et fait très peu de promotion, commençant à entretenir le mystère autour de sa personne.


Le morceau suivant intitulé "Bertie" est un hommage à son fils Albert. La particularité de cette chanson est qu'elle fait appel à des instruments de la renaissance et des violes. Le morceau est lui-même dans un style qui se veut ancien.



Les deux derniers morceaux atteignent, par leur longueur et leur complexité, un nouveau niveau de maturité que l'on n'avait pas encore entendu chez Kate Bush. On s'éloigne des titres pop-rock pour atteindre un style plus rock progressif.

Voici tout d'abord le morceau "Nocturn" qui se distingue par sa basse et ses percussions.


L'album se termine en beauté avec le morceau "Aerial", une chanson à la rythmique obsédante, avec des chants d'oiseaux et le rire de Kate Bush.



A noter que je n'évoque pas ici son album de 2011 intitulé "Director's Cut" qui ne contient pas à proprement parler de nouveau morceau mais plutôt des réinterprétations de titres provenant des albums "The Sensual World" et "The Red Shoes". Kate Bush ayant eu enfin l'autorisation d'utiliser le texte de James Joyce tiré de son roman Ulysse donne une nouvelle version de la chanson "The Sensual World" sous le titre "Flower of the Mountain".

50 Words for Snow (2011)


En 2011, Kate Bush sort un nouvel album intitulé "50 Words for Snow", dont le thème principal est la neige. Il s'agit d'un album intimiste où une part importante est laissée au piano. Les morceaux sont à nouveau assez longs et l'album reçoit un accueil critique excellent.

J'ai tout d'abord sélectionné le morceau "Snowflake". Cette chanson est un véritable conte, qui évoque l'histoire d'un flocon de neige à la recherche de sa mère. Tout dans ce morceau est dans la formidable ambiance que Kate Bush a su créer.



L'extrait suivant est le titre "Snowed in at Wheeler Street". Il s'agit d'un duo avec Elton John. La chanson raconte l'amour entre deux amants à travers les époques, qui se perdent et se retrouvent. Ils ne veulent plus se perdre à nouveau...



Before the Dawn (2016)


"50 Words of Snow" est le dernier album studio de Kate Bush à ce jour. Mais après sa série de concerts donnés à Londres en 2014, un nouvel album live sort en 2016, il s'agit d'un triple album intitulé "Before the Dawn". Cet album est excellent et fait l'unanimité.

J'en ai extrait le clip le plus récent, tourné en 2016 dans un réservoir empli d'eau. Cette expérience coûtera d'ailleurs à Kate une légère hypothermie.

Kate y reprend le morceau "And Dream of Sheep" qui figurait sur l'album "Hounds of Love" de 1985. Elle y évoque une jeune femme qui tombe dans l'eau, qui est très effrayée et veut se réfugier dans le rêve.



On attend avec impatience le prochain album...


mardi 4 août 2020

Kate Bush - Première Partie: de 1978 à 1986

Kate Bush

Kate Bush


Si j'ai souhaité consacrer un article à Kate Bush, c'est qu'il s'agit d'une artiste réellement exceptionnelle et qui me touche beaucoup.

J'ai eu l'idée de cet article en revoyant le très intéressant documentaire d'Arte intitulé "Kate Bush, la sorcière du son".

Kate Bush est née en 1958 à Bexleyheath dans la banlieue sud-est de Londres.

Elle est lancée par David Gilmour qui la rencontre en 1973: elle n'a que 15 ans, mais elle a déjà composé plus de 100 chansons. 

Kate Bush a un style musical unique, influencé librement par la musique celte et le folk irlandais. Elle est une des premières femmes auteur, compositeur et interprète de l'histoire du rock à placer autant de hits dans les charts britanniques.

De 1978 à 2011, elle compose dix albums studios, tous classés dans le Top 10 britannique.

Elle a une voix de soprano couvrant environ quatre octaves ce qui lui permet de lancer des notes suraiguës. Elle joue du piano depuis son enfance, elle sera une grande innovatrice en utilisant le Fairlight CMI, un des premiers échantillonneurs numériques, que Peter Gabriel lui fait découvrir en 1980. Elle deviendra sa propre productrice et montera dans sa propriété son propre studio d'enregistrement, ce qui lui vaudra le surnom de "sorcière du son".

Kate Bush se produit très peu car elle a un trac immense qui la laisse épuisée après ses prestations scéniques. Elle se produit lors du "Tour of Life" en 1979, et ensuite, plus rien pendant 35 ans, jusqu'à ce qu'elle accepte de donner une série de 22 concerts à Londres en 2014: elle vend les 80 000 billets en 15 minutes. Cette tournée a pour nom "Before the Dawn" et donnera lieu à la publication d'un triple album live.

En 2013, la reine Elisabeth II la décore en tant que "commandeur de l'empire britannique" pour services rendus à la musique.

On ne compte plus le nombre d'artistes qui revendiquent son influence dans le domaine de la musique et également dans le domaine de la mode.

Je vous propose, tout d'abord, une compilation chronologique depuis "Wuthering Heights" en 1978 jusqu'à son dernier album studio "50 Words for Snow" sorti en 2011.

Voici les liens vers la playlist.

Spotify:
Qobuz:
Apple Music:
Deezer:


Laissez moi à présent vous présenter sa discographie …

Voici la première partie: de 1978 à 1986.

The Kick Inside (1978)


Kate Bush sort son premier album alors qu'elle n'a que 19 ans. Elle a signé un contrat chez EMI et il lui faut lutter pour imposer le choix du morceau qui sera sorti en single. Malgré son jeune âge, l'artiste fait preuve de détermination et finit par imposer "Wuthering Heights", une chanson inspirée du roman gothique d'Emily Brontë, appelé en français "Les Hauts de Hurlevent", un morceau totalement atypique qui, selon les critères de la maison de disque, ne pourra jamais s'imposer.

Ayant pris des cours de danse et de mime auprès de Lindsey Kemp, Kate Bush met au point une chorégraphie pour illustrer ses morceaux. En témoigne ce premier clip tourné par Kate en tenue rouge qui est devenu culte: en effet, chaque année, pour l'anniversaire de Kate, des centaines de fans à travers le monde s'habillent en rouge et exécutent la chorégraphie de "Wuthering Heights".

Dans cette chanson, Kate Bush exprime l'amour de Catherine Earnshaw pour Heathcliff, alors que celle-ci est morte. 

On est déjà frappé par sa voix aiguë et par le thème romantique de cette chanson qui raconte l'amour d'un fantôme.



Kate Bush fut très précoce et avait déjà écrit sa première chanson à 13 ans. Il s'agit de "The Man with the Child in his eyes". Cette chanson exprime l'idée que les hommes gardent toute leur vie l'enfant qui est en eux, contrairement aux femmes. Il semble que c'était une caractéristique que Kate appréciait, notamment chez les hommes plus âgés.


Sur le même album figure le titre "James and the cold gun", le morceau qu'EMI souhaitait choisir comme single. Un morceau plus rock, qui permet à Kate Bush, lors de la tournée "The Tour of Life" en 1979 de se transformer en cow-girl sexy qui descend la moitié de ses musiciens !



Le dernier titre que je sélectionne dans cet album est "Them Heavy People" une chanson sur la religion et l'enseignement de Jésus et George Gurdjieff. On remarquera particulièrement dans ce clip la chorégraphie comique et déjantée et la formidable expressivité de Kate.



Lionheart (1978)


Le second album de Kate Bush paraît seulement neuf mois après et porte comme titre "Lionheart" qui était le surnom du roi d'angleterre Richard 1er ("Coeur de Lion").

Cet album est à nouveau entièrement composé et écrit par Kate Bush.

Le premier morceau choisi est "Wow", une chanson dont le thème est le show business et un peu sur l'hypocrisie du milieu et de conclure que l'artiste est vraiment tout seul sur scène. Je trouve la mélodie superbe.



Le morceau suivant "Hammer Horror" est un hommage au cinéma de films d'horreur anglais des années 60 et 70. A noter la formidable chorégraphie où Kate est suivie par un danseur qui suit ses mouvements comme une ombre.


Enfin, j'ai sélectionné, "Oh England my Lionheart", une chanson que certains anglais choisiraient volontiers comme hymne national ! Au risque de me répéter, quelle mélodie et quelle voix !



Never for Ever (1980)


Deux ans plus tard, Kate Bush sort son troisième album "Never for Ever". Cet album est pour moi son chef-d'oeuvre. Il n'y a rien à jeter, il est superbe de bout en bout. 

C'est sur cet album que Kate Bush commence à expérimenter le Fairlight et ses possibilités, afin de mixer dans sa musique des bruits divers tels que celui d'un fusil qu'on ré-arme.

Pour commencer, mon titre préféré: "Babooshka", une chanson dans laquelle Kate Bush décrit une femme qui teste la fidélité de son mari en se faisant passer pour une autre plus jeune. Le clip est fantastique et donne dans un esprit très héroïc fantasy. Kate Bush utilise son synthétiseur pour les bruits de verres cassés.

 

Voici une ballade mélancolique "Army Dreamers", sur le fait que la guerre tue des jeunes gens.



A l'époque où commençait à se développer la peur du nucléaire et de la pollution, Kate Bush écrit la chanson "Breathing" qui exprime la peur d'un fœtus de naître dans un monde post-apocalyptique après une guerre nucléaire. La vidéo montre Kate Bush dans une sorte de placenta.

 
Le morceau "Egypt" a une saveur orientale particulière qui en fait tout le charme.



La vidéo suivante est tirée d'un concert de 1982 avec entre autres, excusez du peu, Phil Collins à la batterie et Pete Townshend à la guitare. Il s'agit du titre "The Wedding List".



Hounds of Love (1985)


En 1985, Kate Bush sort ce nouvel album qui est en deux parties: la première partie est constituée de chansons indépendantes, et la deuxième partie, intitulée "The Ninth Wave" se veut une sorte de concept-album sur un personnage qui se retrouve seul dans l'eau.

Le premier extrait est le morceau "Running up that hill" qui est certainement un de ses plus grands succès. Le thème de cette chanson est l'idée qu'un homme et une femme échangent leurs corps, l'homme entrant dans le corps de la femme et la femme dans celui de l'homme. Tout ceci afin de montrer qu'il est très difficile pour un homme et une femme de se comprendre.

La vidéo présente Kate Bush accompagnée par David Gilmour en concert:



Voici ensuite le formidable morceau "Cloudbusting" sur l'invention farfelue du psychanalyste autrichien Wilhelm Reich: une machine à faire pleuvoir. On remarquera dans le clip la présence de Donald Sutherland dans le rôle de Wilhelm Reich.

 

Don't Give Up (1986)


En 1986, sort ce duo entre Peter Gabriel et Kate Bush. Dans cette chanson Kate essaye de remonter le moral à Peter Gabriel qui campe un personnage qui a perdu son emploi. Deux très belles voix pour un duo mémorable.




La seconde partie de cette discographie suivra bientôt.



samedi 1 août 2020

Gainsbourg, le Reggae et le concert au Zénith

Gainsbourg, le Reggae et le concert au Zénith


Serge Gainsbourg - Aux Armes et caetera (1979)



Après le succès du single "Sea, Sex and Sun" sorti en 1978, et faisant partie de la bande originale du film "Les Bronzés", Serge Gainsbourg souhaite revenir sur le devant de la scène musicale française et cherche une nouvelle idée, un nouveau style.

C'est son producteur Philippe Lerichomme qui le premier pense à faire un album reggae et d'aller l'enregistrer en Jamaïque. L'idée séduit immédiatement Gainsbourg, et les voilà partis pour Kingston.

Là, Serge Gainsbourg est accompagné des meilleurs choristes et musiciens jamaïcains: pour les choeurs, les I Threes, les trois choristes de Bob Marley et pour la rythmique les légendaires Sly Dunbar, batteur et Robbie Shakespeare, basse. Ces deux-là ne sont pas n'importe qui, on considère aujourd'hui qu'ils ont joué ou produit près de 200 000 chansons! Sans compter que leur séquence musicale "Revolution" (ce qu'on appelle un riddim) est utilisée sur plus de 100 chansons.

Le courant passe bien entre les musiciens jamaïcains et Serge. Le résultat est le plus grand succès discographique de Gainsbourg, puisque l'album sera certifié disque d'or, puis disque de platine (plus de 400 000 exemplaires vendus en France).

Toujours provocateur, Serge Gainsbourg créera la polémique avec l'adaptation de l'hymne national en reggae: "Aux Armes et caetera".



Comme toujours chez Gainsbourg son album est provocateur, mêlant l'auto-dérision ("Des laids, des laids"), l'humour salace ("Eau et gaz à tous les étages") et la sensualité ("Lola Rastaquouère").

"Lola Rastaquouère" reste pour moi un grand moment de l'album:



 
 

Serge Gainsbourg - Mauvaises Nouvelles des Etoiles (1981)


Suite au succès de "Aux Armes et caetera", Gainsbourg réutilise la formule reggae et sort deux ans plus tard l'album "Mauvaises nouvelles des étoiles". 

Cet album tire son titre d'un tableau de Paul Klee que Gainsbourg avait acquis.

Gainsbourg pratique encore l'auto-dérision, mais on sent dans cet album une certaine mélancolie. En effet, il s'agit du premier album sorti après sa séparation d'avec Jane Birkin.

Cet état d'esprit est particulièrement illustré dans "Ecce Homo":

"Et ouais cloué le Gainsbarre, au mont du Golgothar"



En même temps, Gainsbourg nous livre une chanson anti-colonialiste: Bana Basadi Balalo, qui raconte l'histoire de trois petits zoulous partis en guerre contre les Boers. Musicalement l'album introduit un peu de dub (reggae instrumental avec des effets de sons, tels que des échos). Voici une version de la chanson, avec une partie adaptée en dub:



Serge Gainsbourg - Aux Armes et caetera - Dub Style (2003)



Sorti en 2003, "Aux armes et cætera - Dub Style" est un double album de Serge Gainsbourg revisité par le musicien français Bruno Blum. Il contient de nouveaux mixages des enregistrements originaux de 1979 produits par Philippe Lerichomme, ainsi que des versions dub et des variations interprétées par des chanteurs et DJ jamaïcains.

On découvre ainsi des inédits tels que le morceau "Planteur Punch", un titre dub chanté par les I Threes:


A noter que l'on retrouve ce morceau également sur la compilation de 2015: "Gainsbourg & The Revolutionaries".

Sly & Robbie - Dub Serge (2019)


J'ai souhaité vous parler un peu de Sly & Robbie, les deux complices jamaïcains de Serge sur ses albums reggae, car ce sont des artistes qui ont largement contribué au succès de ces deux albums.

En 2019, ils sortent un album hommage à Serge Gainsbourg en interprétant en version dub certains de ses succès. En particulier ils adaptent la fameuse "Javanaise", voici "Javanese Dub":



Sly & Robbie - Reggae Masterpieces Vol. 1 (2019)


Pour les amateurs de Reggae, j'ai souhaité partager avec vous cette anthologie de Taxi Records, le label de Sly et Robbie. On trouve sur cette anthologie une de leurs meilleures réalisations: le morceau "Revolution" interprété par Dennis Brown:




Serge Gainsbourg - Le Zénith de Gainsbourg (1989)


Je ne pouvais pas terminer cette série d'articles sur Gainsbourg sans évoquer son concert de 1989 au Zénith.

Ce concert est certainement le plus mémorable de Serge Gainsbourg et mérite d'être considéré comme un concert culte.

Commençons par un grand moment, l'interprétation de "Couleur Café":





Un autre grand moment, le morceau "Hey Man Amen", qui était inédit à l'époque:



Je termine avec deux morceaux moins connus. Tout d'abord "You but not you":


Et, pour finir, "Seigneur et saigneur":