mercredi 30 décembre 2020

Bach - La musique vocale (5/5)

 

Johann Sebastian Bach


Johann Sebastian Bach - La musique vocale


Dans ce domaine également Bach a produit des chefs-d’œuvres: les passions, le Magnificat, les Motets, la Messe en Si Mineur ...

Vous trouverez ci-joint une sélection de mes pages préférées.

La passion selon Saint-Matthieu BWV 244




Il s’agit d’une vaste fresque d’environ 2h45 sur la passion du Christ. 

Les extraits les plus célèbres sont :
  • Erbame dich (Aria)
  • Kommt Ihr Tochter, Helft mir klagen (Choeur introductif)
  • Blute nur, du liebes Herz ! (Aria)
  • Ich will bei meinem Jesu wachen (Aria avec choeur)
  • Wenn ich einmal soll scheiden (Choral)
  • Wir setzen uns mit Tränen nieder (Chœur conclusif)
Je vous recommande la version dirigée par Nikolaus Harnoncourt à la tête du Concentus Musicus de Vienne et du choeur Arnold Schoenberg.

En vidéo, j'ai choisi l'air le plus célèbre de la passion: "Erbarme dich" interprété par Delphine Galou, dirigée par François-Xavier Roth à la tête de l'orchestre Les Siècles.




La Messe en si mineur BWV 232



La Messe en si mineur a occupé pas loin de 25 ans de la carrière de Bach, c'est dire l'importance qu'il accordait à cette partition.

La Messe en si mineur est essentiellement composée d'un assemblage de diverses pages puisées dans différents ouvrages antérieurs du compositeur et réécrites par lui.

Je recommande la version dirigée par William Christie, qui dispose d'une bonne distribution vocale et d'une excellente prise de son, ce qui fait défaut à une autre bonne version celle de Philippe Herreweghe, mais qui est handicapée par une prise de son trop réverbérée. 

Les solistes de la version Christie sont Katherine Watson, soprano, Tim Mead, contre-ténor, Reinoud Van Mechelen, ténor et André Morsch, basse.

Dans les versions les plus récentes, celle qui s'impose sans conteste est celle dirigée par Raphaël Pichon à la tête de l'ensemble Pygmalion. A quand un disque ?

En attendant je vous propose le concert enregistré le vendredi 24 mai 2019 à la Philharmonie de Paris.



 

Musique funèbre pour le prince Leopold d'Analt-Köthen BWV 244a



Les cinq années qu’il passa à Köthen (1717-1723) font incontestablement partie des périodes heureuses de la vie de Jean-Sébastien Bach. 

Son employeur, Léopold d’Anhalt-Köthen, y fut certainement pour beaucoup. Mélomane aguerri et musicien de talent, le prince eut à cœur de donner à Bach les moyens matériels et financiers de remplir sa charge. 

Sa mort en novembre 1728 toucha très profondément Bach. La cour d'Anhalt-Köthen se tourna vers le compositeur, avec qui elle avait conservé quelques relations, pour lui demander de composer la musique du service funèbre destiné à honorer la mémoire du prince disparu.

Cette musique funèbre se présente sous la forme d’une cantate de dimensions imposantes : 24 numéros, répartis en quatre parties, pour une heure et quart de musique. L’œuvre, enregistrée au Bach-Werke-Verzeichnis (BWV) sous le numéro 244a, était hélas considérée comme perdue. Plus exactement, il n’en subsistait que le texte.

C’est précisément à partir du texte qu’ont pu être menés plusieurs travaux de reconstitution de l’œuvre, dont le dernier en date, effectué par Morgan Jourdain, a abouti à la publication du disque que j'ai sélectionné. 

On savait uniquement que Bach était coutumier du fait de réutiliser du matériel existant. Dans cette œuvre, il y a donc réutilisation de parties de la passion selon Saint Matthieu, mais aussi de parties de la Trauer-Ode BWV 198 ("Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl").

Finalement, l’œuvre voit le jour en 2014, plus de deux siècles et demi après la mort de Bach.

En voici un extrait, interprété par Raphaël Pichon à la tête de l'ensemble Pygmalion. La distribution comprend notamment Sabine Devieilhe.




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