jeudi 8 septembre 2022

Händel - La musique instrumentale (1/4)

 

Händel


Georg Friedrich Händel


Georg Friedrich Haendel ou Händel (George Frideric Handel en anglais) est un compositeur allemand, devenu sujet anglais, né le 23 février 1685 à Halle-sur-Saale et mort le 14 avril 1759 à Westminster. 

C’est un des plus grands compositeurs baroques aux côtés de Bach, Vivaldi, Telemann et Rameau. Il s’est illustré dans des domaines aussi divers que la musique de chambre, orchestrale et vocale. Il a composé environ 42 opéras et 27 oratorios. Il est d’ailleurs considéré comme le maître de l’oratorio.

Il nous laisse environ 600 œuvres dont les plus célèbres sont:
  • En musique pour clavier: les 8 suites de 1720 et les 9 suites de 1733.
  • En musique de chambre: les sonates pour divers instruments Op. 1, dont les sonates pour violon et les sonates pour flûte. Ainsi que les sonates en trio Op. 2 et Op. 5.
  • En musique orchestrale: les concertos pour hautbois, les concertos pour orgue, les concerti grossi Op. 3 et Op. 6, les concerti a due cori, la Water Music et la musique pour les feux d'artifice royaux.
  • En musique vocale: des odes, des cantates sacrées et profanes, des duos, de la musique sacrée (Dixit dominus, Salve regina, Nisi dominus et plusieurs Te deum), les "Coronations Anthems" ("Hymnes du couronnement"), les "Chandos Anthems", et pour finir deux des domaines les plus importants: les opéras et les oratorios.
L'importance de ce catalogue nécessite de traiter ce compositeur exceptionnel sur plusieurs articles. Ceux-ci seront consacrés aux domaines suivants:
  1. La musique instrumentale
  2. La musique vocale (toute la musique vocale sauf les opéras et les oratorios)
  3. Les opéras
  4. Les oratorios
Je commence donc par la musique instrumentale. On distinguera trois catégories: la musique pour clavier, la musique de chambre et la musique orchestrale. Pour chaque catégorie, les œuvres sont citées dans l'ordre chronologique de composition.

Les œuvres de Händel ont fait l'objet d'un catalogue thématique. Les œuvres sont précédées de la mention HWV, qui signifie en allemand: Händel Werk Verzeichnis (Catalogue des œuvres de Händel).

A noter, que j'ai créé une playlist qui propose une anthologie des œuvres du maître.




La musique pour clavier


La musique pour clavier est principalement représentée par les deux cycles de suites, un premier publié en 1720 comprenant 8 suites et un deuxième publié en 1733 comprenant 9 suites.

Les suites pour clavecin publiées en 1720 furent un véritable best-seller qui connut plusieurs publications à travers l'Europe. Elles furent même citées par Johann Sebastian Bach dans ses Partitas, c'est dire l'importance de l'impact qu'eurent ces œuvres à l'époque. Les suites de 1720 sont numérotées de HWV 426 à 433.

Les suites pour clavecin de 1733 ont été publiées par l'éditeur John Walsh et ne sont qu'une compilation d’œuvres plus anciennes de Handel. Il n'aimait rien d'autre qu'improviser au clavecin et la publication de ces pièces revêtait une importance toute relative dans la mesure où il était beaucoup plus préoccupé par le succès de ses opéras. Les suites de 1733 sont numérotées de HWV 434 à 442.


8 suites pour clavecin HWV 426-433 (1720)





Au disque, j'ai sélectionné l'album de 2 CD de Scott Ross, car il est un des rares clavecinistes à avoir enregistré l'intégrale des 8 suites de cet opus.

Il semble que la musique pour clavecin de Handel a été sous-estimée, par des maîtres comme Gustav Leonhardt, qui ne jurait que par Bach, et il faut l'avouer éclipsée par ses opéras et ses oratorios.

Une redécouverte de sa musique pour clavecin semble en marche avec la sortie en 2020 d'un album très attendu du claveciniste Pierre Hantaï.

Afin de vous faire découvrir l'album de Scott Ross, j'ai sélectionné la suite en ré mineur No. 3 HWV 428.

Cette suite se compose des mouvements suivants: prélude, fugue, allemande, courante, air & variations et presto.





9 Suites pour clavecin HWV 434-442 (1733)



Outre la qualité de son interprétation, l'intérêt du coffret de Sophie Yates (en 3 CD) est qu'il contient l'intégrale des suites pour clavecin de Handel, puisqu'il nous permet d'entendre à la fois les suites de 1720 et celles de 1733.

Dans la suite No. 4 HWV 437 de 1733 on trouve un pur joyau, la fameuse Sarabande, qui est devenue universellement connue grâce à son utilisation dans la bande son de "Barry Lyndon" le film de Stanley Kubrick.

Voici la version de Sophie Yates au clavecin:



Dans le film, cette sarabande a été orchestrée, je n'ai pas résisté au plaisir de partager avec vous cette version orchestrale de Voices of Music.




Voici l'air & variations intitulé "The Harmonious Blacksmith" ("Le forgeron harmonieux") extrait de la suite No. 5 HWV 430 de 1720, toujours interprété par Sophie Yates.



Quand il a composé "Lettre à France", Michel Polnareff s'est certainement souvenu du menuet en sol mineur extrait de la suite No. 1 HWV 434 de 1733. En voici une transcription pour piano interprétée par Khatia Buniatishvili.





La musique de chambre


La musique de chambre de Handel est principalement représentée par son opus 1 qui contient ses sonates pour instrument soliste et par ses sonates en trio des opus 2 et 5.


Sonates pour divers instruments Op. 1 HWV 357-379




Cet opus 1 a longtemps constitué une énigme auprès des musicologues. En effet, il existe non pas une, mais deux publications de l'opus 1 de Handel, et ces deux publications sont loin d'être identiques. Non seulement les instruments solistes ne sont pas toujours les mêmes dans les deux recueils, mais encore certaines sonates sont très différentes.

Le premier opus 1 fut publié avant 1722 par la maison d'édition Roger située à Amsterdam. A l'époque, cette maison d'édition disposait d'une grande liberté grâce aux lois locales. On pense aujourd'hui qu'il s'agit d'une édition pirate, John Walsh, l'éditeur de Handel à Londres, ayant probablement, d'une manière indélicate, fourni les partitions à l'éditeur Roger.

En 1734, John Walsh, de nouveau lui, publie un nouvel opus 1, mais il semble s'agir cette fois d'une édition officielle, validée par Handel lui-même, et annoncée à grand renfort de publicités dans les journaux de l'époque. 

Il semble que Handel n'était pas trop regardant quant à l'instrument soliste qui était utilisé dans ses sonates. Finalement, le fait d'avoir plusieurs versions de la même sonate pour différents instruments solistes permettait une plus large diffusion de la musique du compositeur.

Dans son album, Richard Egarr, à la tête de l'Academy of Ancient Music, nous livre une sélection de sonates tirées de l'édition officielle, plus deux sonates provenant de l'édition "pirate" et n'ayant pas d'équivalent dans l'édition officielle.

Je vous recommande ce double album de part la qualité des interprètes: Pavlo Beznosiuk au violon, Rachel Brown à la flûte et à la flûte à bec, Frank de Bruine au hautbois. Ils sont accompagnés au clavecin par Richard Egarr.

Sous Youtube, j'ai fait le choix de versions live.

Voici la sonate pour flûte Op. 1 No. 1b HWV 359b de 1724 interprétée par Asia Safikhanova (flûte traversière), Vasiliy Antipov (luth baroque) et Mikhail Antipov (violoncelle).



On continue avec la sonate pour flûte Op. 1 No. 7 HWV 365 de 1725 par l'ensemble les Contre-Sujets.




Sonates pour violon



J'ai sélectionné cet album interprété par Andrew Manze au violon et Richard Egarr au clavecin pour sa qualité. Il a d'ailleurs remporté le Gramophone Award en 2000. 

Toutes les sonates de cet album sont issues de l'opus 1, et constituent une intégrale des sonates pour violon.

Voici un extrait de la sonate en la majeur Op. 1 No. 3 HWV 361, le quatrième mouvement Allegro, par Andrew Manze et Richard Egarr.





Sonates en trio Op. 2 et Op. 5 HWV 380-405




Les deux recueils de sonates en trio (deux instruments solistes et la basse continue) ont été publiés respectivement en 1733 pour l'opus 2 et en 1739 pour l'opus 5, mais les œuvres furent sûrement composées par Handel beaucoup plus tôt. Certaines sources évoquent même que les plus anciennes furent composées alors que Handel n'avait que 14 ans.

J'ai sélectionné la sonate en trio Op. 2 No. 1 HWV 386b pour flûte, violon et continuo interprétée par L'Ecole d'Orphée.





La musique orchestrale


Le domaine de la musique orchestrale est beaucoup plus étendu et comprend les ouvertures, symphonies, suites et bien sûr les nombreux concertos écrits par Handel. On y trouve certains de ses chef-d’œuvres, mais je vous laisse les découvrir.


6 Concerti Grossi Op. 3 HWV 312-317 (1710-1734)




Après son séjour en Italie (1706-1710), Handel s'installe pour deux ans à Hanovre, puis migre vers l'Angleterre où il rencontre ses premiers succès dans le domaine de l'opéra.

C'est certainement vers cette période, à partir de 1710, mais vraisemblablement surtout entre 1716 et 1720 qu'il faut situer la composition des concerti grossi Op. 3. Le recueil n'est publié qu'en 1734 par John Walsh.

Ces concerti grossi sont très variés et font appel à des instruments à vents tels que le hautbois, la flûte ou le basson. Ils s'inscrivent dans la tradition italienne, inaugurée par Torelli, mais surtout influencée par Corelli que Handel a rencontré à Rome.

Handel marque, avec ces concerti grossi, sa place dans la lignée glorieuse de compositeurs tels que Torelli, Corelli, Vivaldi ou encore Albinoni.

J'ai sélectionné deux concerti parmi les six que compte l'opus 3.

Voici le concerto grosso Op. 3 No. 2 HWV 313 (de 1715) interprété par le WDR Sinfonieorchester dirigé par José Maria Blumenschein, on y retrouve le violon et des hautbois.



On continue avec le concerto grosso Op. 3 No. 3 HWV 314 (de 1717) interprété par le Croatian Baroque Ensemble dirigé par Laurence Cummings, avec Ana Benic Salinovic à la flûte.




Water Music HWV 348-350 (1717)



La Water Music est certainement l'oeuvre la plus connue de Handel et c'est bien mérité, car il s'agit d'un chef-d'oeuvre absolu.

La musique est composée de 3 suites orchestrales qui furent donné le mercredi 17 Juillet 1717 sur la Tamise entre Whitehall et Chelsea. L'oeuvre plut tellement au roi George Ier qu'elle fut donnée deux fois.

J’aime beaucoup raconter la légende autour de la sublime "Water Music". Je dis légende, car on ne sait pas si l’anecdote est vraie : Händel exerçait ses talents à la cour de l’Electeur de Hanovre en tant que maître de chapelle. Il demanda un premier congé d’un an pour se rendre à Londres. Au bout d’un an, il rentre, mais ne songe qu’à repartir suite aux succès rencontrés là-bas. 

Il obtient un second congé, à condition de rentrer à Hanovre dans un délai "raisonnable". Il ne rentrera jamais ! En Angleterre, Händel compose pour la reine Anne. Malheureusement, la reine Anne décède, et, par le jeu des successions, il se trouve que le nouveau roi n’est autre que l’Electeur de Hanovre !

Le nouveau souverain sera couronné sous le nom de George Ier. Cela aurait pu porter préjudice à Händel qui avait déserté trop longtemps son poste. Une des versions retenues pour son retour en grâce veut que Händel compose, pour se faire pardonner, une suite pour orchestre afin d'accompagner une promenade de George Ier sur la Tamise. Ce sera donc la fameuse "Water Music".

Légende ou réalité ? L'important est que la musique soit là. Au disque, je vous propose la version de Trevor Pinnock à la tête de l'English Concert.

En vidéo, je vous propose une version live digne d'éloges, celle de l'Akademie für alte Musik Berlin en 2016.




Concerto grosso Alexander's Feast HWV 318 (1736) et 3 Concertos pour hautbois No. 1 HWV 301, No. 2 HWV 302a et No. 3 HWV 287




On continue cette exploration de la musique orchestrale de Handel avec le concerto grosso Alexander's Feast et les trois concertos pour hautbois.

Les trois concertos pour hautbois sont certainement des œuvres de jeunesse, de charmante facture. Quant au concerto Alexander's Feast, il tient son nom de l'ode dans laquelle il était inclus. Cette ode fut composée en 1736.

Au disque, je vous recommande Trevor Pinnock à la tête de l'English Concert.

Voici le concerto Alexander's Feast dans une interprétation du Camerata Chicago.



On continue avec le concerto pour hautbois No. 3 HWV 287 interprété ici par Kathryn Montoya au hautbois baroque.





Concertos pour Orgue Op. 4 HWV 289-294 (1735-1738) & Op. 7 HWV 306-311 (1740-1761)



Handel commença à composer ses concertos pour orgues à partir de 1735 dans le but de les faire exécuter en même temps que ses oratorios au théâtre de Covent Garden. Son éditeur, John Walsh, les édita dans un premier recueil sous l'opus 4 en 1738. Handel composa ensuite de nouveaux concertos à partir de 1740. Tous ces concertos furent réunis et publiés après sa mort en 1761 sous l'opus 7.

Ces concertos demandent une grande virtuosité de la part de l'interprète et ceux de l'opus 7 demandent en outre à l'artiste de réaliser des improvisations pour lesquelles Handel propose le début et la fin, et même dans certains cas il ne donne aucune indication, laissant toute liberté à l'interprète.

Au disque, je pense que la meilleure version est celle de Karl Richter, pour le style et pour le choix des orgues.

En vidéo, je suis resté sous le charme de l'organiste Iveta Apkalna qui nous interprète le concerto pour orgue Op. 4 No. 6 HWV 294.



Voici Karl Richter interprétant le concerto pour orgue Op. 7 No. 1 HWV 306.



Le label CPO a eu la bonne idée de sortir une transcription pour piano des concertos de l'opus 7. Matthias Kirschnereit nous interprète le magnifique andante du concerto Op. 7 No. 5 HWV 310. Le pianiste se ballade pendant que les cordes jouent en pizzicatos, un vrai régal !




Concerto pour harpe Op. 4 No. 6 HWV 294 (1736)



Le concerto Op. 4 No. 6 fut initialement composé pour harpe et joué en même temps que l'ode Alexander's Feast. Ce n'est que plus tard que l'éditeur John Walsh le fit transcrire pour orgue et l'inclut dans l'opus 4.

Le disque sélectionné est particulièrement original car il nous permet d'entendre le concerto pour harpe de Handel, mais également des transcriptions pour harpe d’œuvres de Handel par d'autres compositeurs et harpistes tels que Nicolas Charles Bochsa.

En vidéo, je vous propose un extrait du concerto pour harpe interprété par Marie-Pierre Langlamet.




Voici une curiosité, la transcription par Nicolas Charles Bochsa de l'air "For unto us a child is born", extrait du Messie, interprété par Mara Galassi à la harpe.




12 Concerti Grossi Op. 6 HWV 319-330 (1739)



Handel mit moins d'un mois en 1739 pour composer les 12 concerti grossi de l'opus 6. Ils se distinguent de ceux de l'opus 3 de part le fait que ce sont de vrais concerti grossi et qu'ils ne font appel qu'aux cordes, avec un concertino constitué de deux violons et d'un violoncelle solistes.

Andrew Manze à la tête de l'Academy of Ancient Music nous en livre une version pleine de verve et de virtuosité qui a toujours été ma préférée.

Sous Youtube, Antonio Puccio à la tête de l'Arco Magico Chamber Orchestra nous livre une version parfaite du concerto Op. 6 No. 5 HWV 323. La qualité du son de la vidéo est en outre excellente.




3 Concerti a due cori HWV 332, 333 et 334 (1747-1748)



Les trois Concerti a due cori furent composés pour les saisons d’oratorio de Covent Garden en 1747 et 1748. Ils offraient au public une nouveauté. Pour ces concerts, Haendel élabora un nouveau concept de “transcription” présentant sous forme de concerto les grands succès de ses œuvres pour chœur, formidablement adaptées pour orchestre. 

Mais l’orchestre de Haendel était particulier. Après l’écrasement de la rébellion jacobite de 1745 et le démantèlement de nombreux orchestres militaires, nombre de hautboïstes, bassonistes et autres cornistes étaient restés sans emploi. 

Handel tira parti de la situation. Il recruta ces musiciens démobilisés pour former deux cori ou “chœurs d’instruments à vent” et créer ainsi de nouveaux effets de couleurs orchestrales à côté des cordes. 

Dans cet esprit également, les trois exubérants "Concerti a due cori" formaient un complément parfait à l’atmosphère grandiose et triomphale des oratorios qu’ils agrémentaient – là s’exprime toute la maîtrise haendélienne des timbres et des volumes, répondant parfaitement à l’appétit du public pour une musique entraînante et inspirante.

Au disque, je vous recommande la version du Freiburger Barockorchester dirigé par Gottfried von der Goltz et Petra Müllejans.

Voici quelques mouvements extraits du concerto a due cori No. 2 HWV 333.


I. Pomposo



II. Allegro



V. Allegro ma non troppo




Concerto pour trompette en ré majeur HWV 335a (1748)



Le concerto pour trompette en ré majeur de Handel est assez difficile à trouver. Le plus souvent on trouve des transcriptions des concertos pour hautbois, adaptés à la trompette, mais pas le concerto en ré.

Personnellement, j'ai pu trouver ce concerto dans la très bonne compilation de Brilliant Classics intitulée "The Virtuoso Trumpet". Le concerto y est interprété par André Bernard.

Malgré la qualité moyenne de la vidéo (et parce qu'il est vraiment difficile de trouver un version live de ce concerto) j'ai sélectionné, pour la qualité de son interprétation, la version de Crispian Steele-Perkins à la trompette, dirigé par Robert King depuis le clavecin.




Music for the Royal Fireworks HWV 351 (1749)



Je vous propose de terminer ce premier article consacré à Handel en feu d'artifice !

La musique pour les feux d'artifice royaux a été écrite pour la célébration de la Paix d'Aix-la-Chapelle (Aix-la-Chapelle) qui a mis fin à la Guerre de Succession d'Autriche. Le traité fut signé en octobre 1748.

Elle fut initialement composée pour 9 trompettes, 9 cors, 24 hautbois, 12 bassons (dont un contrebasson) et 3 paires de timbales. Il y avait aussi un nombre indéterminé de tambours latéraux. Les récits de la performance indiquent qu'il y avait un "groupe de 100 musiciens", ce qui soulève la question de savoir si les cordes étaient ou non incluses dans la performance. Le roi avait précédemment décidé que les cordes ne devaient pas être incluses. Cependant, nous savons que dans les performances ultérieures, les cordes étaient incluses.

Au disque, ma version favorite est celle de Jordi Savall à la tête du Concert des Nations. De plus, l'oeuvre est couplée à une des meilleures versions de la Water Music (pas loin de celle de Pinnock).

La vidéo de la version live de Jordi Savall étant de médiocre qualité, je me suis tourné vers celle de Hervé Niquet dirigeant le Concert Spirituel lors des Proms 2012. On ne devra pas s'étonner parfois d'un certain manque de justesse des cuivres, car il s'agit d'instruments naturels sans trous spécifiques et donc particulièrement difficiles à jouer. On saluera donc la prouesse et l'audace de ce choix.






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