Robert Schumann
Les tendances de Schumann à l'hypocondrie et à la dépression sont accentuées par la mort de sa belle-sœur Rosalie, puis de son frère Julius, et enfin par l'épidémie de choléra qui sévit en Allemagne au cours de l'année 1833.
Le 3 avril 1834, il lance la Neue Zeitschrift für Musik, revue – qui existe toujours – où il part en guerre contre les «philistins», gardiens d'un ordre musical rétrograde. Y interviennent les membres des «Compagnons de David» (Davidsbund), société fictive où l'on retrouve entre autres Friedrich Wieck (maître Raro), sa fille Clara (Zilia) et Schumann lui-même, dédoublé en Eusebius, rêveur introverti, et Florestan, passionné et combatif.
Au retour de Russie les symptômes s'aggravent et à l'automne 1844, il sombre dans une profonde dépression, accompagnée d'un acouphène qui reviendra par la suite.
1849 est l'occasion d'une nouvelle explosion créatrice dans tous les genres: lieder, musique pour piano, musique de chambre, ensembles vocaux, chœurs. Cette année-là, l'Allemagne célèbre le centenaire de Goethe ; c'est pour Schumann l'occasion de terminer ses Scènes de Faust commencées en 1844.
Dans chaque section de Carnaval apparaît une ou deux séries de notes :
- la-mi bémol-do-si, qui donne en notation allemande A-S-C-H, où mi bémol (Es), est transcrit en S,
- la bémol-do-si, qui donne As-C-H.
Bien que l'œuvre comporte 22 morceaux, seulement 20 sont numérotées. "Sphinx" et "Intermezzo : Paganini" n'ont pas de numéros.
Les sections de Carnaval sont les suivantes :
1. Préambule (la bémol)
2. Pierrot (mi bémol)
3. Arlequin (si bémol)
4. Valse noble (si bémol)
5. Eusebius (mi bémol ; dépeignant le côté calme, décidé du compositeur)
6. Florestan (sol mineur; dépeignant le côté impétueux du compositeur)
7. Coquette (si bémol ; dépeignant la domestique aguichante de Friedrich Wieck)
8. Réplique (sol mineur)
Sphinx
9. Papillons (si bémol)
10. A.S.C.H. - S.C.H.A: Lettres Dansantes (en dépit du titre, le motif utilisé est As.C.H= la bémol-do-si; mi bémol)
11. Chiarina (ut mineur; dépeignant Clara Wieck)
12. Chopin (la bémol)
13. Estrella (fa mineur; dépeignant Ernestine von Fricken)
14. Reconnaissance (la bémol)
15. Pantalon et Colombine (fa mineur)
16. Valse Allemande (la bémol)
Intermezzo : Paganini (fa mineur; avec une reprise de la Valse Allemande)
17. Aveu (fa mineur)
18. Promenade (ré bémol)
19. Pause (la bémol ; menant directement sans pause à la...)
20. Marche des "Davidsbündler" contre les Philistins (la bémol, avec de nombreuses citations des morceaux précédents).
1838 - Kreisleriana Op. 16
Robert Schumann écrit: « J'ai terminé encore une série de nouvelles pièces ; je les appelle Kreisleriana. Toi [Clara] et ta pensée les dominent complètement et je veux te les dédier, - à toi et à personne d'autre - et tu souriras si joliment quand tu t'y retrouveras. Ma musique me semble maintenant si merveilleusement réalisée, si simple et venant droit du cœur... Musique bizarre, musique folle, voire solennelle ; tu en feras des yeux quand tu les joueras ! D'ailleurs, il m'arrive maintes fois en ce moment de me sentir éclater à force de musique. Joue quelquefois mes Kreisleriana ! Dans certaines parties, il y a un amour vraiment sauvage, et ta vie et la mienne et beaucoup de tes regards ».
- Extrêmement agité,
- Très intime et pas trop rapide - Intermezzo I (très vif) - Intermezzo II (plus animé),
- Très agité,
- Très lent,
- Très vif,
- Très lent,
- Très rapide,
- Rapide et enjoué.
La durée d'exécution est d'environ 30 minutes.
J'ai sélectionné au disque la version de Mitsuko Uchida qui est bien fantasque comme il faut.
Sous YouTube, voici une version dans le même esprit, celle de Yuja Wang.
1838 - Fantaisie Op. 17
- Durchaus phantastisch und leidenschaftlich vorzutragen (À jouer d’un bout à l’autre d’une manière fantasque et passionnée)
- Mässig, durchaus energisch (Modéré, toujours énergique)
- Langsam getragen (Lent et soutenu)
Au disque, j'ai choisi la version interprétée par Evgeny Kissin.
Voici la version audio du 3ème mouvement:
1839 - Carnaval de Vienne (Faschingsschwank aus Wien) Op. 26
Inspiré par son passage à Vienne en 1838, le Carnaval de Vienne fut composé en 1839.
Le Carnaval op 26 se distingue du Carnaval op 9 par son caractère moins intime mais aussi par sa forme. À la place d'une série de petites parties, nous avons affaire ici à une succession de cinq parties de dimensions relativement considérables à savoir :
- Allegro
- Romance
- Scherzino
- Intermezzo
- Finale
Dans le premier mouvement, Schumann cite le thème de La Marseillaise.
Au disque j'ai sélectionné la version de Jörg Demus, tirée de son intégrale de la musique pour piano.
Sous YouTube, voici la version de Murray Perahia.
1840 - Myrthen Op. 25
L'année 1840 voit le début d'une nouvelle phase créatrice pour Schumann avec la composition de cent trente huit lieder.
Alors que ses compositions précédentes pour piano étaient peuplées de son seul imaginaire, il s'ouvre à l'imaginaire des poètes. La perspective du mariage avec Clara élargit sa fantaisie créatrice et le voyage à Vienne l'a mis en contact direct avec la création de Schubert.
En outre, ses compositions pour le piano n'ont pas été un énorme succès commercial et les lieder promettent des rentrées plus importantes.
Myrthen op. 25 est un de ses premiers cycles. C'est un recueil de 26 lieder sur des textes d'auteurs divers qu'il mettra dans la corbeille de noces de Clara.
J'ai sélectionné la version interprétée par Camilla Tilling, soprano, Christian Gerhaher, baryton et Gerold Huber, piano.
Voici quelques extraits.
Freisinn.
Der Nussbaum.
Hochländisches Wiegenlied.
Räthsel.
1840 - L'Amour et la Vie d'une Femme (Frauenliebe und -leben) Op. 42
Dichterliebe (Les Amours du poète) op 48, est un cycle de 16 lieder pour une voix et piano. Composée sur des poèmes de l'écrivain romantique allemand Heinrich Heine (Lyrisches Intermezzo, « Intermezzo lyrique », 1822–1823), cette œuvre date de 1840, l'année du mariage de Schumann avec la pianiste Clara Wieck.
Schumann met en musique le réveil cruel qui suit un beau rêve d’amour. Derrière ces lieder, on reconnaît un personnage pour qui tout devient musique : le vieux chant de l’amour trahi raille le délaissé, les fleurs murmurent et parlent, les soupirs forment un chœur de rossignols.
Ils sont destinés à une voix masculine (baryton aigu ou ténor).
Parmi les versions de référence j'ai choisi celle qui me semble la plus équilibrée, interprétée par le ténor Fritz Wunderlich.
Sous YouTube, j'ai sélectionné une version live avec Stanislas de Barbeyrac et Suzana Bartal au piano.
1841 - Liebesfrühling (Le Printemps de l'Amour) Op. 37
Voici un album qui a suscité ma curiosité ! En effet, fait unique dans l'histoire de la musique, voici un cycle de lieder écrit par un mari et une femme.
Il s'agit du cycle de lieder Liebesfrühling de Robert & Clara Schumann, écrit en 1841 sur des poèmes de Rückert. Ce cycle combine 9 lieder Op. 37 de Robert et 3 lieder Op. 12 de Clara. Robert le publia pour fêter le 22ème anniversaire de Clara.
L'album est superbement interprété par le baryton Raoul Steffani, la mezzo-soprano Magdalena Kozena et le pianiste Gerold Huber. C'est certainement un des plus beaux albums de lieder de ces dernières années et c'est cet album qui me donna l'envie d'écrire cet article sur Schumann.
Les trois lieder écrits par Clara sont:
- No. 2: Er ist gekommen
- No. 4: Liebst du um Schönheit
- No. 11: Warum willst du andere fragen
Sous YouTube, j'ai sélectionné quelques lieder de cet album.
No. 1 - Der Himmel hat eine Träne geweint.
No. 2 - Er ist gekommen.
No. 4 - Liebst du um Schönheit.
No. 12 - So wahr die Sonne scheinet.
1842 - Quintette pour piano Op. 44
Après l'éclosion de lieder de 1840, Robert Schumann passa l'année suivante à s'essayer à la musique orchestrale. Il composa alors ses deux premières Symphonies ainsi que Ouverture, Scherzo et Finale.
Après avoir engrangé cette expérience, c'est à partir de 1842 qu'il commença à composer de la musique de chambre.
Le quintette avec piano Op. 44 peut, à juste raison, être considéré comme le chef-d’œuvre de musique de chambre de Schumann.
D'une très belle facture, avec des thèmes qui se répondent entre les mouvements, l’œuvre est en 4 mouvements:
- Allegro brillante (mi bémol majeur, à 2/2)
- In modo d'una marcia, un poco largamente (en ut mineur, à 2/2)
- Scherzo: Molto vivace (en mi bémol majeur, à 6/8)
- Finale: Allegro ma non troppo (en mi bémol majeur, à 2/2)
La durée d'exécution est d'environ trente minutes.
Wagner lui fit un accueil enthousiaste, alors que Berlioz et Liszt furent plus réservés. Depuis, l’œuvre est devenue une des œuvres de musique de chambre romantiques les plus prisées et a servi de modèle à de nombreux autres compositeurs tels que Brahms, Dvorak ou César Franck.
Je vous propose au disque la version du Quatuor Takacs, avec Marc-André Hamelin au piano.
Sous YouTube, j'ai sélectionné la fougue de Martha Argerich accompagnée par des solistes de l'Israël Philharmonic Orchestra.
1842 - Quatre Fantasiestücke, pour violon, violoncelle et piano Op. 88
- Romance. Nicht schnell, mit innigem Ausdruck
- Humoreske. Lebhaft
- Duett. Langsam und mit Ausdruck
- Finale. Im Marsch-Tempo
J'ai sélectionné un coffret de 3 CDs qui donne la substantifique moelle des œuvres de musique de chambre de Schumann: "Complete Piano Trios" du Trio Wanderer qui contient le Quintette avec piano, le Quatuor avec piano, les trois Trios avec piano et les Fantasiestücke.
Le Trio Wanderer se classe pour moi parmi les meilleures formations de ce type. J'ai sélectionné une version live qui nous permet d'entendre leur superbe interprétation du 3ème mouvement.
1845 - Concerto pour piano Op. 54
L'œuvre fut créée à Dresde le 4 décembre 1845 par Clara, la femme du compositeur, au piano, et Ferdinand Hiller, dédicataire de la pièce ; puis reprise à Leipzig, le 1er janvier 1846, sous la direction de Felix Mendelssohn.
Le concerto n'eut pas un succès immédiat. Cela s'explique partiellement par le fait qu'il n'a pas été conçu comme un morceau de bravoure. Schumann, dont la main droite était endommagée depuis 1832, s'était écarté de toute virtuosité démonstrative dans ses œuvres. Il avait d'ailleurs confié dès 1839 à sa fiancée, Clara : « Je ne peux pas écrire de concerto de virtuose ; il faut que j'imagine autre chose ».
1849 - Genoveva Op. 81
Genoveva est basé sur l'histoire de Geneviève de Brabant, une légende médiévale prenant place au VIIIe siècle. L'histoire est inspirée de la vie de Marie de Brabant (XIIe siècle), femme de Louis II de Bavière. La légende gagna en popularité pendant la première moitié du XVIIe siècle, essentiellement en Allemagne à travers diverses adaptations théâtrales. Deux des adaptations de cette époque, celles de Ludwig Tieck (Leben und Tod der heiligen Genoveva) et de Friedrich Hebbel (Genoveva), servirent de base pour le livret de l'opéra.
1849 - Manfred Op. 115
Robert Schumann écrit un poème dramatique basé sur le drame de Lord Byron.
L'intrigue du drame est la suivante:
Tourmenté par le remords après avoir tué celle qu'il aimait, Manfred vit seul comme un maudit au cœur des Alpes. Il invoque les esprits de l'univers, et ceux-ci lui offrent tout, excepté la seule chose qu'il désire, l'oubli. Il essaie alors, mais en vain, de se jeter du haut d'un pic élevé.
Il visite ensuite la demeure d'Ahriam, mais refuse de se soumettre aux esprits du mal, leur enjoignant d'évoquer les morts. Enfin lui apparaît Astarté, la femme qu'il a aimée puis tuée par son étreinte (« My embrace was fatal... I loved her and destroy'd her »). Répondant à son invocation, Astarté lui annonce sa mort pour le lendemain. Au moment prédit apparaissent des démons pour s'emparer de lui, mais Manfred leur dénie tout pouvoir sur sa personne. Pourtant, à peine sont-ils apparus qu'il meurt.
La situation de Manfred deviendra l'un des poncifs favoris composant le portrait de l'homme fatal du romantisme.
La pièce la plus connue du poème de Schumann est l'ouverture. Il s'agit pour moi d'une des plus belles œuvres symphoniques de Schumann.
Au disque, j'ai sélectionné la version dirigée par George Szell à la tête du Cleveland Orchestra. A noter que cette ouverture fait partie d'un coffret contenant les quatre symphonies de Schumann et qu'il s'agit d'une des meilleures versions de celles-ci.
Voici cette version sous YouTube:
1850/1851 - Symphonies No. 3 "Rhénane" Op. 97 et No. 4 Op. 120
Poussé par Clara, Schumann commença à composer pour l'orchestre à partir de 1841 et acheva, entre autres, deux symphonies, mais laissa d'autres pièces inachevées.
Installé à Düsseldorf, il appela sa troisième symphonie "Rhénane" faisant référence au Rhin qui coule dans cette ville.
Sa structure est inhabituelle, comprenant 5 mouvements avec deux mouvements lents. Elle dure un peu plus d'une demi-heure.
Le premier mouvement est vif et, contrairement aux autres symphonies du compositeur, n'a pas d'introduction lente. Le quatrième mouvement, un andante maestoso funèbre construit sur un seul thème solennel (confié à un choral de cuivres, les interventions des trois trombones sont d'un grand effet), a été inspiré par la cathédrale de Cologne.
Les 5 mouvements de la symphonie sont:
- Allegro en mi bémol majeur
- Scherzo en do majeur
- Intermezzo en la bémol majeur
- Andante en mi bémol mineur
- Finale en mi bémol majeur
Sa Symphonie No. 4 est chronologiquement plutôt sa deuxième symphonie. Créée le 6 décembre 1841 par l'orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction de son premier violon, Ferdinand David, l'accueil est plus que mitigé. La symphonie est, par la suite, profondément remaniée en 1851. La première de cette seconde version a lieu le 3 mars 1851 sous la direction du compositeur à Düsseldorf et remporte cette fois-ci un grand succès. Depuis, c'est cette seconde version qui est interprétée de nos jours.
Cette symphonie comporte quatre mouvements, mais doit être jouée d'un seul tenant, comme l'a voulu le compositeur.
La succession de mouvements rapides et lents, avec d'innombrables accélérations, a souvent déconcerté. Son thème principal, exposé dans le premier mouvement et repris dans le dernier, fa-mi-ré-do dièse-ré, correspond à l'anagramme CLARA, transposé une quinte plus basse. C'est un hommage à sa jeune épouse.
Les quatre mouvements sont:
- Ziemlich langsam –Lebhaft (ré mineur)
- Romanze : Ziemlich langsam (la mineur)
- Scherzo : Lebhaft – Trio (ré mineur)
- Langsam - Lebhaft (ré majeur)
Pour moi le Scherzo de cette symphonie est un des plus beaux passages de l’œuvre de Schumann.
Ma version favorite des symphonies de Schumann est celle de Herbert von Karajan par son dynamisme et son romantisme.
Voici, sous YouTube, la Symphonie No. 3 interprétée par Christoph Eschenbach.
Et la Symphonie No. 4, interprétée par Philippe Herreweghe.
1850 - Concerto pour violoncelle Op. 129
La musique de Schumann, étroitement liée aux événements qui ont jalonné son existence inquiète et tourmentée, révèle les humeurs contradictoires, les hésitations et les interrogations qui l’ont hanté dès l’aube de sa carrière.
Bien qu’ayant étudié le violoncelle dans sa jeunesse parallèlement au piano, Schumann n’a commencé à composer pour cet instrument soliste que dans les dernières années de sa vie.
Le Concerto pour violoncelle op. 129, auquel il a donné le titre de "Pièce de concert avec accompagnement d’orchestre" (Concertstücke für Violoncel mit Beigletung des Orchesters) date de l’automne 1850.
Atteint depuis de longues années de troubles nerveux et de crises d’angoisse, Schumann, venant de Dresde, était depuis peu fixé à Düsseldorf en qualité de directeur de la musique de la ville. Profitant d’un moment de répit dans sa maladie, répit de courte durée, il connaissait une intense période de créativité, mais, atteint d’insomnies, d’hallucinations, de difficultés d’élocution, il supportait de plus en plus mal les contrariétés dues à ses délicates relations avec les autorités musicales locales. En 1853, il était contraint à la démission.
Surgirent de nouvelles difficultés lorsque Schumann se mit en quête d’un éditeur pour son concerto. C’est finalement la maison Breitkopf und Härtel qui répondit favorablement, et à la mi-février 1854, il pouvait lui confier son manuscrit revu et corrigé, probablement, selon son épouse Clara, pour trouver un apaisement à son délire.
Quelques jours plus tard survint la crise suprême : le 27 février, fuyant son domicile et traversant Düsseldorf sous la pluie, à peine vêtu, Schumann se jetait dans le Rhin afin d’échapper à son cauchemar. Sauvé par des bateliers, il demanda lui-même son internement à l’hôpital d’Endenich, où il s’est éteint deux ans plus tard.
Schumann n’a jamais entendu son concerto pour violoncelle créé le 23 avril 1860 à Oldenburg par le premier violoncelliste de la cour, Ludwig Ebert, et rejoué le 9 juin pour le cinquantième anniversaire de sa naissance.
Au disque, j'ai choisi la superbe interprétation de Gautier Capuçon accompagné par le Chamber Orchestra of Europe dirigé par Bernard Haitink. Cet album a d'ailleurs été récompensé par un Diapason d'Or et un Choc de Classica.
Sous YouTube, je vous propose une autre excellente version, celle de Jean-Guihen Queyras dirigé par Pablo Heras-Casado à la tête du Freiburger Barockorchester.
1851 - Sonates pour violon No. 1 Op. 105 & No. 2 Op. 121
1853 - Concerto pour violon WoO 23
- I. In kräftigem, nicht zu schnellem Tempo
- II. Langsam
- III. Lebhaft, doch nicht schnell
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