mardi 13 décembre 2022

Weinberg (Mieczyslaw)

 

Mieczyslaw Weinberg


Mieczyslaw Weinberg


Mieczysław Weinberg, né le 8 décembre 1919 à Varsovie et mort le 26 février 1996 à Moscou, est un compositeur d'origine polonaise établi en URSS dès l'invasion de la Pologne en 1939. 

L'ampleur de sa production musicale fait de lui l'égal de Sergueï Prokofiev et de Dimitri Chostakovitch, sans toutefois recueillir comme eux la reconnaissance internationale.

Weinberg fait partie de ces compositeurs négligés, il ne figure même pas dans la plupart des dictionnaires de la musique. Il est temps de réparer cette injustice.

Si la phrase "Le pouvoir de création provient du malheur que l'on a vécu" peut s'appliquer à de nombreux artistes, elle pourrait être mise en exergue de la vie de Weinberg.

Fils de parents juifs aux racines moldaves, il débuta dans la musique au théâtre juif local, où son père travaillait comme musicien. Normalement destiné à une carrière de virtuose du piano, il fut contraint de fuir la Pologne en 1939, suite à l'invasion nazie.

Il se rendit à Minsk, en Biélorussie où il commença à prendre des cours de composition. Mais, l'attaque de l'URSS par la Wehrmacht, en 1941, l'obligea à nouveau à partir. Il se rendit alors à Tachkent, en Ouzbékistan, où il se fit embaucher à l'Opéra.

En 1943, Israël Finkelstein fait découvrir ses premières partitions à Dimitri Chostakovitch. Celui-ci apprécie l'œuvre de son jeune collègue et favorise l'installation de Weinberg et de sa femme Nathalie (fille de l'acteur juif Solomon Mikhoels), à Moscou. Débute alors une longue amitié entre les deux compositeurs, qui aura duré jusqu'à la mort de Chostakovitch en 1975.

En 1953, Chostakovitch fait signer une pétition pour venir en aide à Weinberg, qui a été incarcéré pour ses prétendues "activités sionistes", en réalité pour des motifs antisémites. La mort de Staline, le 5 mars 1953, marque une certaine rupture politique et Weinberg retrouve la liberté.

Les années 1960 voient la consécration de sa musique. Ses œuvres sont créées par les plus grands interprètes russes: David Oistrakh, Mstislav Rostropovitch, Leonid Kogan, Emil Gilels, les chefs d'orchestre Vladimir Fedosseïev, Kirill Kondrachine, Rudolf Barchaï et le Quatuor Borodine.

Les dernières années de Weinberg sont néanmoins assombries par les maladies, dont la maladie de Crohn et la dépression. Il ne connaîtra jamais les circonstances de la mort de ses parents probablement tués dans les camps nazis.

Il meurt le 26 février 1996 à Moscou, dans la plus grande précarité, quelques semaines après s'être converti au christianisme russe orthodoxe. Il est enterré au cimetière Domodedovo près de Moscou.

Weinberg a achevé une œuvre immense comptant plus de 500 compositions dont 154 reçoivent un numéro d'opus : sept opéras (dont Le Portrait), un Requiem profane, 22 symphonies (la dernière est restée inachevée), quatre symphonies de chambre, deux sinfoniettas, plusieurs concertos (violon, violoncelle, flûte, trompette, clarinette), 17 quatuors à cordes, sonates pour violon et piano, quatre sonates pour violoncelle et piano, etc.

Son style peut être rapproché de celui de Dimitri Chostakovitch ou de Béla Bartók, comprenant des éléments empruntés au folklore musical juif. On ne perçoit aucune acrimonie dans son oeuvre qu'il considérait pourtant comme une réponse artistique au harcèlement d'un régime hostile : l'optimisme résigné de Weinberg a toujours contrasté avec la révolte pessimiste de Chostakovitch.

Il réalise de nombreuses musiques de films et de dessins animés. La musique du film "Quand passent les cigognes" (réalisé par Mikhaïl Kalatozov) reçoit une reconnaissance internationale après que le film a gagné la Palme d'or à Cannes en 1958.

Au début de l'année 2015, l'Association internationale Mieczysław Weinberg est créée dans le but de promouvoir sa musique. D'autre part, le violoniste et chef d'orchestre letton Gidon Kremer s'est fait un ardent propagandiste de la musique de Weinberg. On peut d'ailleurs constater un net enrichissement de sa discographie ces dernières années, en particulier par le label britannique Chandos, qui avec des chefs d'orchestre comme Thord Svedlund ou Gabriel Chmura, sont en train de réaliser une intégrale de ses symphonies.

Je vous ai préparé une anthologie de 10 albums consacrés à Weinberg. Dans la mesure où mes choix se sont portés sur des albums contenant plusieurs œuvres, celles-ci ne suivent pas un classement particulier (ni chronologique, ni thématique).



Chamber Music for Woodwinds - Mathias Baier and others



Je commence ma sélection par cet album frais qui nous permet d'entendre quelques pièces de musique de chambre de Weinberg pour instruments à vent. La sonate pour clarinette et piano, 12 miniatures pour flûte et piano, la sonate pour basson et le trio pour flûte, alto et harpe.

Dédiée au bassoniste russe Valery Sergeyvich Popov (né en septembre 1937), la sonate pour basson seul Op. 133 nécessite une grande technique, la partition allant jusqu'au mi bémol majeur. Elle fut composée en 1981 et est en quatre mouvements sans indications.

Voici les mouvements 1 & 4 de la sonate interprétée par Mikhail Urman.




Voici le premier mouvement du trio pour flûte, alto et harpe Op. 127 par Henrik Wiese, Nimrod Guez et Uta Jungwirth. On remarquera les notes rapides de la harpe.





Quintette avec Piano Op. 18 - Gidon Kremer, Kremerata Baltica



Le quintette avec piano Op. 18 fut composé en 1944 et porte les marques de la guerre. Il fut créé dans la petite salle du Conservatoire de Moscou le 18 mars 1945 par Emil Gilels au piano et le quatuor du Théâtre Bolchoï.

Il est composé de cinq mouvements:
  1. Moderato con moto: le quintette commence de manière introspective et le second thème est une marche. Ce mouvement fournit toute la thématique du quintette entier.
  2. Allegretto: ce mouvement est un premier scherzo au thème folklorique.
  3. Presto: il s'agit d'un deuxième scherzo avec une musique grotesque de cabaret.
  4. Largo: c'est le mouvement le plus long, en forme d'arc majestueux.
  5. Allegro Agitato: au thème tapageur et motorique, suivi d'une danse traditionnelle effrénée. Le mouvement s'achève dans la sérénité.
Au disque, j'ai sélectionné la version de Gidon Kremer et du Kremerata Baltica, qui est couplée avec les 4 symphonies de chambre.

Voici une version live de ce quintette par de jeunes élèves de la Colluvio Chamber Academy: Anastasiya Sharina (25), piano, Ukraine, National Music Academy Kiev, Assia Weissmann (22), premier violon, Russie, Music Academy of Karlsruhe, Sofia Kolupov (22), second violon, Ukraine, Royal College of Music, London, Kinga Wojdalska (21), alto, Pologne, Royal College of Music, London, et Lucija Mušac (19), violoncelle, Croatie, Music School “Josip Hatze” of Split.





Concertos - Thord Svedlund



L'album suivant propose la fantaisie pour violoncelle Op. 52, les 2 concertos pour flûte et le concerto pour clarinette Op. 104. Cet album fait partie des nouveaux enregistrements du label Chandos consacrés à Weinberg et dirigés par le chef suédois Thord Svedlund.

Composé entre le 31 mai et le 30 juin 1970, le Concerto pour clarinette et orchestre à cordes, opus 104, est un joyau attendant d’être redécouvert. L’écriture pour la clarinette confirme les affinités de Weinberg avec cet instrument, déjà manifestes dans sa Sonate pour clarinette et piano, opus 28 (1945), et dont il fera de nouveau preuve, peu de temps avant sa mort, dans la Quatrième Symphonie de chambre, opus 153 (1992). 

Les trois mouvements de ce Concerto respectent l’ordre traditionnel: vif–lent–vif (Allegro, Andante et Allegretto), le langage est austère, mais révélateur et assuré.

Voici ce concerto interprété par Urban Claesson à la clarinette, le Gothenburg Symphony Orchestra est dirigé par Thord Svedlund.



Le premier Concerto pour flûte et orchestre à cordes, opus 75, émane d’une période un peu creuse dans la production symphonique de Weinberg; il offre un pendant artistique optimiste à la superbe Cinquième Symphonie de 1962. 

Ce Concerto est écrit à l’intention de son dédicataire, l’exceptionnel flûtiste russe Alexandre Korneïev, qui en assure la création le 25 novembre 1961 à la Grande Salle du Conservatoire de Moscou, avec l’Orchestre de chambre de Moscou dirigé par Rudolf Barchaï, et l’enregistre par la suite sous la baguette de ce dernier. 

Le concerto est en trois mouvements:
  1. Le premier mouvement, aux allures de scherzo, est impétueux. 
  2. Le mouvement lent, en totale opposition, se déroule comme une passacaille introspective aux coloris sombre, où Weinberg exploite habilement le registre grave de la flûte. 
  3. Le finale débute par une de ces valses de style klezmer si souvent et si facilement jaillies de son imagination, mais se fait plus sombre par moments.

Voici le concerto pour flûte No. 1 Op. 75 interprété par Gala Kossakowski.





Echoes of War: Piano Trios by Weinberg and Shostakovich - Trio Marvin



L'album suivant nous fournit un couplage entre le trio pour piano Op. 24 de Weinberg et le trio pour piano No. 2 de Chostakovitch.

Ecrit en 1945, le trio Op. 24 est en 3 mouvements:
  1. Prélude et Aria - Larghetto: Ce premier mouvement démarre d'une façon résolue. Puis, il nous immerge progressivement dans la noirceur d'une marche funèbre.
  2. Toccata - Allegro marcato: Cette toccata utilise 8 notes accentuées qui reviennent de manière incessante.
  3. Poème - Moderato: Dans ce mouvement le piano joue un rôle prodigieux et agressif. Les pizzicatos des cordes rappellent l'atmosphère cafardeuse du premier mouvement.
  4. Finale - Allegro moderato: Une fugue tient une grande importance dans ce finale. Weinberg utilise alors une danse macabre, une valse grotesque qui amène à une libération. Le mouvement se termine dans le recueillement.
Le trio dure environ 30 minutes. Voici une version live du Trio Marvin avec Vita Kan (piano), Marina Grauman (violon) et Marius Urba (violoncelle).





Concertos for trumpet and piano - Selina Ott & Maria Radutu



L'album suivant offre un couplage de trois concertos passionnants pour trompette (deux d'entre eux pour trompette et piano) de Chostakovitch, Weinberg et Jolivet.

Le concerto pour trompette Op. 94 de Weinberg fut composé en 1967. Il est en 3 mouvements:
  1. Etudes: dans ce mouvement la trompette est virtuose avec ses airs de cirque et de fête foraine.
  2. Épisodes: le son puissant des cordes alterne avec de délicates cantilènes à la flûte et à la trompette. Un certain pathos s'installe et le mouvement se termine avec les percussions en triple piano.
  3. Fanfares: Dans ce troisième mouvement, Weinberg cite des œuvres de Mendelssohn, Rimsky-Korsakov et Bizet. Un andante calme nous amène à une cadence virtuose. Le mouvement se termine pianissimo.

Voici les trois mouvements de ce concerto interprété par Selina Ott.

I. Etudes.



II. Episodes.




III. Fanfares.





Symphonies Nos. 2 & 21 - Mirga Grazinyte-Tila



Cet album regroupe deux symphonies du compositeur. La Symphonie No. 2 qui est une symphonie pour orchestre à cordes et qui fut composée en 1946, et la Symphonie No. 21 dite "Kaddish" qui fut composée entre 1989 et 1991.

Cet album remarquable, dans lequel les œuvres sont dirigées par Mirga Grazinyte-Tila a été récompensé par un Choc de Classica et un Diapason d'Or.

Voici le premier mouvement de la Symphonie No. 2, dans une ambiance grave et mouvementée qui n'est pas sans rappeler Bela Bartok.




La Symphonie No. 21, Op. 152, sous-titrée "Kaddish", a été composée entre 1989 et 1991. C'est la dernière symphonie (avec un orchestre complet) que Weinberg termina avant sa mort en 1996 (la symphonie No. 22 resta elle inachevée).

L'œuvre est dédiée "aux victimes du Ghetto de Varsovie". Weinberg fit la donation du manuscrit au Mémorial de Yad Vashem en Israël.

La symphonie est en un seul mouvement et six sections :
  1. Largo : cette section cite plusieurs fois des éléments de la ballade no 1 en sol mineur de Frédéric Chopin et s'inspire également du lied Das irdische Leben (La vie terrestre) du "Des Knaben Wunderhorn" de Mahler ;
  2. Allegro molto ;
  3. Largo ;
  4. Presto ;
  5. Andantino ;
  6. Lento : cette section contient un chant sans parole pour soprano de type requiem.
Il s'agit d'un des chefs-d’œuvres de Weinberg, une oeuvre prenante qui est un témoignage très fort sur l'histoire.

Voici la version de Mirga Grazinyte-Tila dans son intégralité. C'est Mirga Grazinyte-Tila qui chante la partie de soprano de la sixième section.





Symphonies Nos. 3 & 7, Concerto pour flûte No. 1 - Mirga Grazinyte-Tila



L'album choisi nous permet d'entendre les Symphonies Nos 3 & 7 (et le concerto pour flûte No. 1 déjà sélectionné).

On notera au passage la superbe pochette qui est illustrée par une toile du peintre (et compositeur) Mikalojus Konstantinas Ciurlionis intitulée Amzinybe (Eternité).

Weinberg fut frappé, à partir de 1948, par la campagne “d’antiformalisme” menée par Andreï Jdanov, qui exhortait tous les compositeurs soviétiques à produire de la musique pour le Peuple, c’est-à-dire dans une langue facile à comprendre, s’inspirant de préférence de matériaux et de langages traditionnels. 

Les symphonies intégrant du matériau traditionnel jouissaient depuis longtemps d’une place d’honneur dans la tradition russo-soviétique, et l’apparition de ce matériau dans de telles œuvres ne peut en aucun cas être attribuée à une pression extérieure. Il fallait désormais accentuer ce qui était positif et cette tendance survint chez Weinberg à un moment assez opportun de sa carrière. 

Il avait acquis une expérience considérable dans le domaine de la musique de chambre, mais n’avait encore que deux symphonies parues sous son nom: la première était une pièce de diplôme un peu trop ambitieuse, la seconde une symphonie de chambre qui n’en portait pas le titre. 

Permettre à des éléments traditionnels de servir de catalyseur allait s’avérer au moins une expérience fructueuse d’apprentissage et, dans sa nouvelle symphonie, qu’il commença à composer en mars 1949 et termina au mois de juin de l’année suivante, Weinberg se conforma aux directives en plaçant un chant traditionnel biélorusse (“Quelle lune”) en guise de thème contrasté dans son premier mouvement et un chant polonais dans le style d’une mazurka (“Matek est mort”) au moment homologue du deuxième mouvement; ce dernier se transforme finalement pour devenir le thème principal du finale. 

Weinberg revint sur cette partition dix ans plus tard, coupa du matériau superflu et recomposa certains épisodes, surtout dans les mouvements externes. La version révisée fut créée le 23 mars 1960 dans la Grande Salle du Conservatoire, par l’Orchestre symphonique de la Radio et de la Télévision de toute l’Union sous la direction d’Alexander Gauk.

Cette symphonie est en 4 mouvements et dure un peu plus de 30 minutes. Personnellement, c'est mon oeuvre préférée de Weinberg.

1er mouvement: Allegro.



2ème mouvement: Allegro giocoso.



3ème mouvement: Adagio.



4ème mouvement: Allegro vivace.





Symphonie No. 10 & Chamber Music - Gidon Kremer



L'album sélectionné contient les œuvres suivantes: la Sonate No. 3 Op. 126 pour violon seul, le trio pour cordes Op. 48, la Sonatina Op. 46, le Concertino Op. 42 et la Symphonie No. 10 pour orchestre à cordes.

Cet album, interprété par Gidon Kremer et le Kremerata Baltica, a été récompensé par un Choc de Classica et un Diapason d'Or.

La Symphonie No. 10 a été commissionnée et est dédiée à Rudolf Barshai. Composée en 1968, il s'agit d'une des œuvres les plus expérimentales du compositeur. Elle est en 5 mouvements et dure environ 1 heure.

Voici la version interprétée par Rudolf Barshai et l'Orchestre de Chambre de Moscou.




Symphonie No. 20 & Concerto pour Violoncelle - Thord Svedlund



La Symphonie No. 20 de Weinberg a été achevée en juillet 1988. Elle est dédiée à Vladimir Fedoseyev et à l'Orchestre symphonique de la radio de Moscou, qui étaient devenus les plus grands partisans de la production orchestrale de Weinberg après le départ de Kirill Kondrashin pour l'Occident en 1978. 

Les cinq mouvements sont arrangés de manière quasi-symétrique, les mouvements externes, lents, encadrant des scherzos qui renferment à leur tour un mouvement central avec le caractère d'un intermezzo. 

Comme indication de son infirmité croissante (Weinberg souffrait de la maladie de Crohn), il y a une inscription mahlérienne en polonais sur les pages préliminaires du manuscrit : "Avec l'aide de Dieu, j'arriverai peut-être encore à écrire celle-ci. Mais je ne le crois pas". 

Ce n'est là qu'un aspect énigmatique d'une œuvre difficile dont le caractère est exceptionnellement difficile à comprendre. Personnellement je lui trouve un beau caractère sombre.

Voici la Symphonie No. 20 par l'Orchestre symphonique de Göteborg dirigé par Thord Svedlund. Les 5 mouvements apparaissent aux différents minutages indiqués ci-dessous:
  • I - Adagio :0:00
  • II - Allegretto :12:49
  • III - Con moto :17:40
  • IV - Allegro molto :22:57
  • V - Lento :27:33




Le concerto pour violoncelle Op. 43, fut écrit vers la fin de 1948 (la date précise de composition est inconnue dans la mesure où l’on ignore où se trouve le manuscrit à l’heure actuelle).

Il dut attendre neuf ans sa création, par Mstislav Rostropovitch et l’Orchestre symphonique de la Philharmonie de Moscou dirigé par Samuel Samossoud, le 9 janvier 1957.

Le concerto est en 4 mouvements et dure environ 30 minutes.

J'ai sélectionné la magnifique version de Sol Gabetta accompagnée par l'Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck.

Les 4 mouvements apparaissent aux différents minutages indiqués ci-dessous:
  1. Adagio 0:00
  2. Modéré 7:21
  3. Allegro 12:39, avec Cadence 19:15
  4. Allegro 22:05



Concerto pour Violon & Sonate pour 2 Violons - Gidon Kremer



Voici le dixième et dernier album sélectionné. Celui-ci comporte le concerto pour violon Op. 67 et la sonate pour 2 violons Op. 69, avec encore comme principal interprète Gidon Kremer.

Dans son entourage artistique, Weinberg comptait le violoniste ukrainien Leonid Kogan. Weinberg lui dédia son unique concerto pour violon composé entre le 20 juillet et le 28 août 1959.

Chostakovitch, enthousiaste, écrivit: "Le concerto pour violon de Moïsseï Weinberg, magistralement interprété par le violoniste communiste Leonid Kogan, m’a fait forte impression. C’est une oeuvre extraordinaire et je pèse mes mots." 

Le concerto est en 4 mouvements pour une durée d'environ 30 minutes.
  1. Allegro molto
  2. Allegretto
  3. Adagio
  4. Allegro risoluto
Voici une version interprétée par David Radzynski, l'Orchestre Philharmonique d'Israël est dirigé par Manfred Honeck.






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